Première séance de treuil de la saison.
Nous nous retrouvons au local vers 14h00, pour démarrer le C15 aux pinces ainsi que son compagnon le treuil.
Début d’activité vers 15h00, nous sommes 4 et nous le resterons.( Waldemar, Dominique, Philippe et moi). L’orientation est O et le vent plutôt faible (petites brises thermiques). Je décolle en premier vers 15h20 après quelques gonflages et jardinage le nez dans la terre.
Pendant le treuillé, les conditions sont très nettement thermiques. Largage en bout de chemin à 350m et un gain immédiat de 150m. Je perds l’ascendance pour une belle glissade jusqu’au sol. De toute façon, à 4, les départs sont proscrits sans quoi l’activité risque de prendre fin.
Vient ensuite le tour de Dominique qui largue à 400m, zérote plusieurs minutes et vient finalement me rejoindre au point de départ.
Waldemar et Philippe annoncent qu’ils ne voleront pas, je reprends donc le tour suivant avec maintenant la possibilité de partir si ça le fait, et largue à 450m, fais vite demi-tour pour rejoindre le thermique traversé pendant le treuillé et là c’est parti. Montée régulière (+2.5 à +3/ms) jusqu’à 1700m. Je crois que j’ai perdu le thermique et qu’il était possible de monter encore. Je fais quelques tours à droite et à gauche, mais rien . C’est pas grave, avec 1700m de gaz je vais pouvoir me faire une belle ballade. Alors feu, tout droit, vent de cul, commandes lâchées, mains dans les dragonnes, je laisse l’aile glisser toute seule et choisir la meilleure trajectoire. Pendant quelques minutes le taux de descente n’est que de 0.2m/s, le bonheur. Les minutes suivantes sont moins sympas, ça descend aussi vite que c’est monté. Je sors l’accélérateur pour fuire cette zone au plus vite et pousse à fond (commandes en mains et accélérateur mal réglé). Je suis au-dessus de la forêt (au NE de Chemellier) et me dirige vers la Loire.
Arrivé au-dessus de la Loire, je décide de la survoler, en espérant que le vent météo venant 45° travers décollera des bulles à son contact. Mais rien, je repars dos au vent pour poser le plus loin possible, ça descend moins vite et je vois mon ombre qui file bon train au sol. Il semble que dans la vallée de la Loire le vent soit plus fort . Je pose finalement sur la commune de St Martin de la place, au lieu dit de la Charroyère .
Naturellement je suis super content, mais aussi un peu déçu. Avec tout ce gaz, j’espérais bien retrouver quelque chose et poursuivre la promenade. Une chose est sûre, c’est la deuxième fois que je me fais plomber au-dessus de cette forêt, la prochaine fois j’essaierais de la contourner. De plus, je crois que j’aurais dû passer par Gennes pour être sous le vent de cette ville et profiter de cette zone plus chaude au bord du fleuve. Résultat 22.5 km et 45mn de vol.
Merci à Philippe pour la récupe.
Au total 6 treuillés pour des altitudes de largage de 350 à 500m. Waldemar conduisait et Philippe treuillais, merci à eux.
Naturellement pas question de se quitter sans arroser cette première séance de l’année.
Fabrice